TRAMWAY ...

 TRAMWAY : des petits trous, des petits trous,

encore des petits trous...

BILLET D'HUMEUR (MAUVAISE)

On nous avait dit que ce serait le bazar à Angers durant les travaux du tramway. Effectivement, nous ne sommes (malheureusement) pas déçus…

On parle souvent des promesses électorales non tenues par les candidats une fois élus… Là, c'est mieux (ou pire ?), on en a plus que demandé !!

Le centre ville, c'est Angers après les bombardements… Il y a des trous partout, dans tous les coins.

Quand un trou resté béant depuis plusieurs semaines n'intéresse plus les ouvriers, il est enfin rebouché et recouvert d'une couche d'enrobé. On se dit "Ouf ! C'est terminé pour ce coin-là…". On commence à respirer un peu, à se réhabituer à cette deuxième voie de circulation qui nous manquait tant… Et paf ! Ils y reviennent la semaine d'après pour en remettre une couche (pas d'enrobé mais de travaux…). Ils recreusent là où d'autres ont soigneusement rebouché quelques jours auparavant !

Les ex-automobilistes convertis en piétons bougons ou les irréductibles conducteurs excédés par les bouchons ne comprennent rien au déroulement de ce chantier qui semble, comme la vermine, contaminer tous les secteurs du centre ville.

Un esprit normal aurait pensé qu'on puisse procéder par quartier ou par partie de tronçon, pour éviter d'impacter toute la zone en même temps.

Quand on demande des explications aux "Techniciens", dont le savoir, nous n'en doutons pas, est sans limite et ne saurait être contesté par les simples mortels que nous sommes, ils répondent que tout est normal et conforme aux prévisions, qu'ils ne pouvaient faire autrement, que ce ne sont pas les mêmes réseaux qui sont concernés à chaque opération, etc… etc…

Et les responsables élus, qui n'y connaissent rien non plus, car simples mortels comme nous, sont résignés et impuissants face au mécontentement général (dans cinq ans, ce ne sera plus qu'un mauvais souvenir…) et payent les factures qui gonflent aussi vite que les bouchons à 18h…

Par contre, chapeau aux employés municipaux, et notamment aux agents de la police municipale qui font leur possible, dans des conditions souvent très difficiles, pour arranger les conditions de circulation aux heures de pointe.
Non contents de ce bazar, certains décideurs en profitent pour faire des travaux qui n'ont rien à voir avec le tramway et qui ont un effet désastreux sur la fluidité des axes parallèles utilisés par les véhicules cherchant à contourner le centre ville (exemple parmi d'autres : travaux sur le carrefour rue Éblé / rocade de la Beaumette, face au centre de tri).

La goutte d'eau qui a quand même fait déborder la Maine, c'est le coup des travaux sur les voies sur berge, sous le futur pont du tramway.

Madame tramway, qui ne s'y connaît pas plus qu'un(e) autre, a voulu nous faire croire que ces travaux de 700 000 € étaient "prévus dès le départ", alors qu'ils ne figuraient pas dans le dossier d'enquête publique…qui précisait, au contraire, que la passerelle serait conçue pour ne pas impacter les voies du dessous !

Franchement, quand on fait construire ex nihilo un tel pont, pour une somme quand même rondelette de 20 M€, comment ne pas prévoir les 50 centimètres supplémentaires nécessaires pour faire passer les camions dessous !

Un peu comme si vous achetiez des chaussures de taille 37 alors que vous chaussez du 40…

S'ils se mettent à construire des ponts de 50 cm trop bas, on peut être inquiet pour la suite. Par exemple, vous êtes sûr que ça passe rue de la Roë ? Espérons que vous ne viendrez pas nous dire dans six mois qu'il faut raser les immeubles le long de la rue car c'est finalement trop étroit. Ou qu'il faut rabaisser la Place du Ralliement pour adoucir une pente trop raide. Ou encore rehausser davantage la plateforme du tramway rue Thiers et transformer les 1ers étages des immeubles en rez-de-chaussée !

Un surcoût de 700 000 € pour 50 cm oubliés ! Ca revient cher le centimètre… Bien sûr, il y avait la solution de dégonfler les pneus des camions avant le pont. Mais il fallait prévoir de les regonfler après… Peu réaliste et compliqué, même si nos élus nous ont souvent montré qu'ils ne manquaient pas d'air !...